Jules LELLOUCHEPeintre (Tunisie 1903 - Paris 1963)

Presse

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Quelques références de la critique sur Jules Lellouche

Pierre Boucherle (Tunis 1944)

« A une époque où une simple justice s'attache à mettre les valeurs à leur place véritable, il me semble important d'indiquer que Lellouche, parmi les peintres nord-africains, est l'un de ceux qui honorent le plus la Tunisie.
L'Art de Lellouche est tout en raffinement. Ce qu'il faut admirer chez Lellouche c'est la pureté de ses moyens. Sans doute, ses dons innés le servent merveilleusement, son oeil ultra-sensible lui permet des trouvailles... C'est à l'école des grands maitres que Lellouche a compris que la seule pureté des moyens pouvait servir loyalement la simplicité d'un coeur pur : car Lellouche né à Monastir-il ne sait pas très bien en quelle année-a gardé un coeur pur. C'est là sa plus grande force »

Pierre Boucherle et JL
Marie Goyer-Autray (Tunis 1948)

"Impression... qu'on le veuille ou non, c'est là un terme qui vient naturellement sous la plume lorsque l'on veut exprimer sa pensée sur la peinture de Jules Lellouche... Lellouche étant ici le seul peintre qui sache tirer d'une étude de nu, une oeuvre vivante et belle par la largeur de son exécution, le style et l'émotion qui s'en dégagent"

Jean Bouret (Ce soir à Paris 1948)

"Lellouche est le premier peintre de la Régence, dans la tradition de Marquet, qui peignit ces mêmes sujets. Il renouvelle la gamme de couleurs brillantes qui font de Tunis un admirable port méditerranéen de la lumière"

Juliette Darle (L'Humanité 1960)

"Ce peintre de la lumière sur l'eau éprouve pour les ports un amour pareil à celui d'Albert Marquet. Et l'on ne saurait s'étonner que Venise l'ait retenu... ni Paris avec les quais et les ponts... Mais c'est la lumière de Tunis entre toutes qui aura passionné cet impressionniste moderne et l'on compte, parmi ses plus belles toiles, plusieurs visions du port de Tunis, celles du petit port, le voilier vert sur le canal de la Goulette, les peintures du fort espagnol..."

Georges Besson (Les Lettres Françaises 1963)

"...son beau et sensible dessin et son sens très juste et raffiné des valeurs, dans les figures comme dans les paysages de Tunisie, d'Italie ou de Paris. Le métier sans esbroufe est familier aux amis de l'art curieux d'une peinture qui ose dire son nom... En toute sa période d'activité créatrice, Jules Lellouche fut une exception héroïque, un sage dans les tumultes des batailles de l'art, un aboutissant sans pastiche dans la lignée de Corot et de Marquet."

Georges Besson et JL
Dr Paul Gay (L'Art au Village 1963)

"Je souhaite que beaucoup découvrent ici l'importance de cette oeuvre qui ne se révèle discrètement que parce qu'elle est d'une profonde intimité... Les amateurs s'y retrouveront, loin de tout « académisme », qu'il soit figuratif ou abstrait. Ils auront la même joie rétinienne à regarder certaines de vos oeuvres que celles des Marquet, des Vuillard, des Jean Puy ou des Lehmann, mais ils trouveront aussi, dans d'autres, quelques virtuosités proches de Matisse ou de Dufy.
Vous prenez votre place qui sera grande, dans une manière de vivre et de sentir qui garde encore le contact avec la grande tradition des peintres que nous aimons toujours."

Edouard Roditi (l'Arche 1974)

« Lellouche a en effet en commun avec tous ces peintres de paysage et de marine, et avec Turner, Monet et Ziem aussi, une sensibilité qui lui permet de nous communiquer avec éclat mais d'un pinceau sûr et avec un minimum de moyens, l'émerveillement que nous procure une marine ensoleillée... »
"Une grande virtuosité, dans la tradition de Corot, Boudin, Marquet et Manet, mais avec une palette de méridional plus vivement colorée."

Simone Véliot (1985)

"Par ses ciels et ses eaux, l'exposition de Jules Lellouche permet une véritable lustration de notre âme."

Claude Libert (Le Figaro 1985)

"Lellouche est surtout lui-même c'est-à-dire un peintre délicat mais structuré, subtil mais fort dans ses paysages comme dans ses nus. Son oeuvre devrait à mon avis connaître un succès énorme et grandissant, c'est-à-dire le succès qu'elle mérite."

Nicole Lamothe (L'Amateur d'art 1985)

"Peu d'artistes d'un talent aussi vrai ont su conserver l'humilité de Lellouche : sans tapage dans la discrétion de son atelier, il a peint ce qu'il aimait.
Lellouche possède sa vraie personnalité, qui est cette rare délicatesse des sentiments qui imprègne chaque tableau."

Paul Sebag (1988)

« Lellouche a trouvé très tôt sa manière : insoucieux du détail, il évite de propos délibéré une trop grande précision; son effort, il le porte sur la couleur qu'il pose par petites touches, à la pointe de son pinceau; et chaque fois la toile achevée frappe par sa vérité. On a souvent qualifié cet art d'impressionniste, et c'est à juste titre car il s'efforce moins de représenter le réel que de saisir une impression fugitive. Ses oeuvres ont été plus d'une fois comparées à celles des maitres consacrés, mais Lellouche n'imite personne : il se tient à l'écart des modes qui traversent la peinture dès son temps, il poursuit sa route en solitaire, cherchant seulement à peindre ce qu'il voit comme il le sent, et c'est cette constante sincérité qui nous touche. »